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Image by National Cancer Institute

La prévention

La prévention en santé nécessite d’anticiper les risques, de connaitre les risques environnementaux et individuels: comportements à risque (Les changements de comportements à risque de cancer et leurs déterminants individuels et collectifs)

- Comment les individus « résistent » aux messages ?

Pour comprendre les difficultés rencontrées par la prévention, on doit s’intéresser d’abord à la façon dont ses messages sont accueillis par le public et, plus particulièrement, à la propension des individus à résister aux messages préventifs. Les « fausses croyances » permettent de mettre le risque à distance, de ne pas se sentir concerné par les risques pour sa santé pointés par les messages préventifs. Ce point est donc bien documenté, en particulier pour le tabagisme (cf. études australiennes notamment, cf quiz prévention).

On peut mobiliser la sociologie de la déviance, les travaux de psychologie sur la dissonance cognitive ou encore ceux portant sur les « pratiques compensatoires ». On peut également soulever le problème de la confiance à l’égard de ce que disent et font les pouvoirs publics en général et les autorités sanitaires en particulier. La forme et le contenu même des messages et les mesures incitatives qui les accompagnent peuvent se révéler ambiguës et parfois contradictoires, du fait même des enjeux économiques et des puissants lobbies bien connus (alcool, tabac). Ce thème de la confiance est récurrent en sociologie générale contemporaine, mais il n’a pas encore vraiment essaimé dans le domaine de la santé.

- Pourquoi les individus « résistent » aux messages ?

En général, les conduites à risque sont fonctionnelles, elles satisfont des besoins et donc, pour certains, il n’est pas facile, ni même souhaitable, de s’en affranchir. Cet aspect est relativement mal connu en France et à l’étranger, et ce déficit de recherches tient sans doute beaucoup à la

tendance actuelle à « médicaliser » les conduites à risque - ce qui justifie l’analyse du discours tenu par la prévention et la santé publique. Les recherches sur ces thèmes souffrent d’un « désavantage comparatif » du point de vue de leur accès aux sources de financement et de publication, même

 

Modalités

Prévention primaire

Prévention secondaire

Prévention tertiaire

 

           Définitions- : primaire secondaire tertiaire

 

          La surveillance oncologique après un cancer

 

          Les cancers d’origine infectieuse 

 

         HPV et cancers péri orificiels, le virus HPV (Human Papilloma Virus) ou PVH (Papillomavirus Humain) (HPV reponses a vos questions

- Il existe plus de cent types d’HPV dont 14 sont à haut risque de provoquer un cancer (cancérigènes, oncogènes) ; c’est l’infection la plus fréquente de l’appareil reproducteur. La plupart des hommes et des femmes ayant une activité sexuelle seront infectés à un moment de leur vie, et risquent de l’être à plusieurs reprises.

- Deux types d’HPV provoquent 70% des cancers du col de l’utérus (HPV 16 et 18). L’infection par HPV favorise également l’apparition de cancers du pénis, de la vulve, de l’anus et de la gorge (oropharynx)

- L’HPV se transmet principalement par contact sexuel

- Près de 85% des cancers du col de l’utérus dans le monde interviennent chez des femmes vivant dans des régions à moindre niveau de développement ; c’est le 2eme cancer le plus courant de la femme dans ces régions

- Le cancer du col a provoqué 310 000 décès dans le monde en 2018 ; c’est un cancer curable s’il est diagnostiqué à un stade précoce.

- La lutte contre le cancer du col passe par une prévention primaire (vaccination), une prévention secondaire (dépistage et traitement des lésions précancéreuses) et une prévention tertiaire (dépistage et traitement du cancer invasif du col)

- Les vaccins disponibles visent principalement les HPV 16 et 18

Qu’est-ce que le PVH?

Le papillomavirus humain (PVH) est l’infection virale la plus courante de l’appareil reproducteur. La plupart des hommes et des femmes ayant une activité sexuelle seront infectés à un moment de leur vie et certains risquent de l’être à plusieurs reprises.

La période de contamination critique pour les femmes comme pour les hommes se situe au tout début de l’activité sexuelle. Le PVH se transmet au cours des rapports sexuels même s’il n’y a pas pénétration. Le contact génital peau contre peau est un mode de transmission bien connu.

Il existe de nombreux types de PVH et beaucoup ne posent pas de problème. Les infections à PVH disparaissent généralement sans aucune intervention en l’espace de quelques mois et environ 90% d’entre elles ont disparu dans les deux ans qui suivent la date à laquelle elles ont été contractées. Un faible pourcentage d’infections générées par certains types de PVH peut persister et évoluer vers un cancer du col de l’utérus.

Le cancer du col de l’utérus est de loin la maladie la plus courante liée au PVH. La quasi-totalité des cas de cancers du col de l’utérus sont attribuables à l’infection à PVH.

L’infection par certains types de PVH entraîne également un pourcentage de cancers de l’anus, de la vulve, du vagin, du pénis et de l’oropharynx, qui sont potentiellement évitables en utilisant des stratégies de prévention primaire analogues à celles proposées pour le cancer du col de l’utérus.

Les types de PVH non cancérogènes (en particulier 6 et 11) peuvent provoquer des condylomes acuminés et une papillomatose respiratoire (maladie au cours de laquelle se développent des tumeurs dans les voies respiratoires reliant le nez et la bouche aux poumons). Bien que ces affections débouchent très rarement sur un décès, elles peuvent entraîner une forte occurrence de la maladie. Les condylomes acuminés sont très courants et hautement contagieux.

Comment l’infection à PVH conduit au cancer du col de l’utérus

Si la plupart des infections à PVH disparaissent d’elles-mêmes et la plupart des lésions précancéreuses guérissent spontanément, le risque d’évolution de l’infection à PVH vers une maladie chronique ou des lésions précancéreuses vers un cancer invasif du col de l’utérus existe pour toutes les femmes.

Un cancer du col met 15 à 20 ans à se développer chez des femmes dotées d’un système immunitaire normal. Il peut mettre 5 à 10 ans seulement chez des femmes présentant un système immunitaire affaibli, comme celles souffrant d’une infection à VIH non traitée.

Facteurs de risque pour la persistance du PVH et le développement du cancer du col de l’utérus

Type de PVH: oncogénicité du virus.

État immunitaire: les personnes immunodéprimées, par exemple les personnes vivant avec le VIH, sont plus susceptibles de souffrir d’une infection persistante à PVH, qui risque de progresser plus rapidement vers un précancer et un cancer.

Co-infection avec d’autres agents sexuellement transmissibles, par exemple ceux qui causent l’herpès simplex, la chlamydiose et la gonorrhée.

Nombre d’enfants et âge à la naissance du premier enfant.

Tabagisme.

Charge de morbidité du cancer du col de l’utérus à l’échelle mondiale

Le cancer du col est le quatrième cancer le plus fréquent chez les femmes du monde entier avec, d’après les estimations, 570 000 nouveaux cas en 2018; il représente 7,5% des décès féminins par cancer. Sur les plus de 311 000 décès imputables chaque année au cancer du col de l’utérus, plus de 85% surviennent dans les régions les moins développées.

Dans les pays développés, des programmes permettent aux jeunes filles de se faire vacciner contre le PVH et aux femmes d’être régulièrement dépistées. Grâce au dépistage, les lésions précancéreuses peuvent être décelées à des stades où elles peuvent être facilement traitées. Le traitement précoce permet de prévenir jusqu’à 80% des cancers du col de l’utérus dans ces pays.

Dans les pays en développement, l’accès limité à ces mesures de prévention signifie que la maladie n’est souvent pas diagnostiquée jusqu’à ce qu’elle soit plus avancée et que les symptômes apparaissent. En outre, il est souvent compliqué dans ces pays d’accéder au traitement de cette maladie (chirurgie du cancer, radiothérapie et chimiothérapie, par exemple) à un stade très avancé, d’où un taux de décès plus élevé.

Le taux élevé de mortalité imputable au cancer du col dans le monde (taux standardisé selon l’âge de 6,9/100 000 en 2018) pourrait être réduit par des interventions efficaces.

Lutte contre le cancer du col de l’utérus: une approche globale

L’OMS recommande d’adopter une approche globale pour prévenir et combattre le cancer du col de l’utérus. La série de mesures recommandées comprend des interventions à mener tout au long de la vie. Cette approche doit être pluridisciplinaire et englober des composantes des domaines suivants: éducation communautaire, mobilisation sociale, vaccination, dépistage, traitement et soins palliatifs.

Prévention primaire
Prévention secondaire
Prévention tertiaire

La prévention primaire commence par la vaccination anti-PVH des filles âgées de 9 à 14 ans, avant le début de leur activité sexuelle.

Les autres interventions de prévention recommandées pour les garçons et les filles, selon qu’il convient, sont les suivantes:

éducation à des pratiques sexuelles sans risque, qui consistent notamment à retarder le début de l’activité sexuelle;

promotion de l’utilisation des préservatifs et distribution de préservatifs aux jeunes ayant une activité sexuelle;

mises en garde contre la consommation de tabac, qui commence souvent pendant l’adolescence et qui est un facteur de risque important du cancer du col de l’utérus et d’autres cancers;

circoncision masculine.

Les femmes ayant une activité sexuelle devraient bénéficier d’un dépistage des cellules anormales du col de l’utérus et des lésions précancéreuses à partir de l’âge de 30 ans.

Si au stade précancéreux un traitement s’impose pour éliminer les cellules ou les lésions anormales, la cryothérapie (destruction des tissus anormaux du col de l’utérus par réfrigération) est recommandée.

En présence de signes d’un cancer du col de l’utérus, les options thérapeutiques en cas de cancer invasif sont la chirurgie, la radiothérapie et la chimiothérapie.

 

VHB et cancers du foie

 

Helicobacter pylori et cancers de l’estomac

 

EBV

 

Autres 

 

Les vaccinations disponibles 

 

          a- vaccin et cancer : qui vacciner et pour quelle prévention ?

 

          b- les vaccins disponibles

 

                   🡪 le vaccin anti-HPV (infections a HPV

 

Vaccination anti-PVH

À l’heure actuelle, il existe trois vaccins qui protègent contre les PVH 16 et 18, lesquels provoquent au moins 70% des cancers du col de l’utérus. Le troisième vaccin protège contre trois autres types de PVH oncogènes, responsables de 20% de cancers du col de l’utérus supplémentaires. Étant donné que les vaccins qui protègent seulement contre les PVH 16 et 18 offrent également une protection croisée contre d’autres types de PVH moins courants susceptibles de provoquer des cancers du col de l’utérus, l’OMS considère que les trois vaccins offrent une protection équivalente contre ces cancers. Deux des vaccins protègent également contre les PVH de types 6 et 11, qui sont à l’origine de condylomes anogénitaux.

Les essais cliniques et la surveillance après la mise sur le marché montrent que les vaccins anti-PVH sont très sûrs et très efficaces pour prévenir les infections à PVH.

Les vaccins anti-PVH donnent de meilleurs résultats s’ils sont administrés avant l’exposition au PVH. Par conséquent, l’OMS recommande de vacciner les filles âgées de 9 à 14 ans, âge auquel la plupart d’entre elles n’ont pas encore d’activité sexuelle.

Les vaccins ne peuvent pas traiter l’infection à PVH ni les maladies associées au virus, comme le cancer.

Certains pays ont commencé à vacciner les garçons; en effet, la vaccination prévient les cancers génitaux pour les deux sexes et deux des vaccins disponibles empêchent aussi le développement de condylomes génitaux chez les hommes et les femmes. L’OMS recommande de vacciner les jeunes filles entre 9 et 14 ans, car c’est la mesure de santé publique la plus rentable pour lutter contre le cancer du col de l’utérus.

. Même si la vaccination anti-PVH est mise en place dans un pays, il convient de poursuivre le développement et le renforcement des programmes de dépistage.

🡪 les vaccins anti-VHB (infections à VHB )

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