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Image by National Cancer Institute

Qu’est-ce que le cancer ?

La maladie cancéreuse est décrite depuis l'Antiquité ; elle a été dénommée cancer par Hippocrate par analogie entre les pattes du crabe (nom grec du crabe « karkinos ») et l’aspect de certaines tumeurs possédant des prolongements d’allure semblable. Les autres appellations du cancer sont la néoplasie maligne, la tumeur maligne.

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Le mot « cancer » englobe en réalité de multiples types de cancers, groupe de maladies caractérisées par une multiplication et une propagation anarchiques de cellules du corps humain, devenues anormales sous l’effet d’influences internes (anomalie génétique présente à la naissance) et/ou externes (effet de l’environnement) conduisant à une anomalie de structure ou d’expression d’un gène (mutation) participant aux processus normaux de survie et de prolifération cellulaire. Le cancer peut débuter dans pratiquement tous les organes ou tissus de l’organisme.

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La cellule anormale devenue cancéreuse a acquis des capacités de prolifération incontrôlée du fait d’un échappement aux mécanismes habituels de contrôle et de régulation qui assurent normalement le développement harmonieux de notre organisme.

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Lorsque la prolifération a permis la formation d’un nombre suffisant de cellules cancéreuses, celles-ci acquièrent une capacité supplémentaire à se regrouper et à former une tumeur cancéreuse (environ 100 000 cellules), qui va devenir de plus en plus volumineuse et gêner puis détruire les organes qui l’entourent.

Ces cellules peuvent également acquérir la capacité à essaimer à distance de l’organe de départ, pour circuler sous forme libre (cellule tumorale circulante dans le sang) et/ou former une nouvelle tumeur dans le même organe ou dans un organe à distance (métastase par voie sanguine ou lymphatique).

Il circule de nombreuses cellules anormales dans le corps humain mais celui-ci grâce à divers mécanismes réussit d’habitude à les éliminer. L’apparition d’un cancer s’étale ainsi en général plusieurs années.

Si les cellules cancéreuses ne sont pas éliminées, l'évolution de la maladie va mener plus ou moins rapidement au décès de la personne atteinte.

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Longtemps, le cancer a été une maladie incurable. Aujourd'hui, grâce aux progrès de la médecine, nombre de cancers sont guéris. Pourtant, dans l’imaginaire collectif, le mot garde encore de nos jours une charge symbolique puissante, associée à des évocations négatives.

Diverses manifestations peuvent inciter à consulter ; elles sont variables selon l’organe de départ et/ou l’extension de la maladie

 

 La douleur est un mécanisme commun d’alerte pour beaucoup de maladies, cancéreuses ou non ; elle est de deux grands types, d’une part nociceptive, liée à une masse responsable en grossissant d’une compression des tissus avoisinants avec éventuellement obstruction plus ou moins complète d’un canal, à une perforation d’organe, à une atteinte osseuse et d’autre part de type neurologique, dite neurogène, liée à la compression ou à l’irritation d’une structure nerveuse.

 

L’émission de sang doit également attirer l’attention ; que ce soit par la bouche, en toussant ou en crachant, ou encore dans les selles (rectorragie, méléna ou selles noires), dans les urines (hématurie) ou d’origine gynécologique en dehors des règles chez la femme (métrorragies)

- l’apparition ou la modification d’une lésion cutanée

- des troubles des fonctions supérieures

 

La seule certitude du diagnostic passe par l’obtention d’un échantillon de la tumeur obtenu le plus souvent par biopsie puis examen du tissu obtenu au microscope, complété si besoin d’analyses biologiques complémentaires. Parfois il faut se contenter de cellules cancéreuses voire d’analyse exclusive de liquides biologiques, appelée alors biopsie liquide.

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2020, Oncopol, Tahiti, Polynésie française

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