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L’oncologue médical ou cancérologue

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L’oncologie médicale est la spécialité des médecins assurant les traitements médicamenteux des cancers : chimiothérapie, hormonothérapie, immunothérapie, thérapeutiques ciblées et traitements de support. Le rôle des oncologues médicaux est souvent déterminant dans l’élaboration des référentiels de prise en charge des tumeurs, le développement de la recherche clinique, la coordination de la stratégie thérapeutique, l’établissement des bilans initiaux et les modalités de surveillance des patients atteints de cancers.

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L’oncologie médicale est une discipline à part entière aux USA depuis 1973 et en France depuis 1988. La reconnaissance européenne de la spécialité d’oncologie médicale a été obtenue en 1997. On devient oncologue médical après avoir été reçu à l’internat et avoir suivi le cursus de spécialité du Diplôme d’Études Spécialisées (DES) d’oncologie, option oncologie médicale. D’autres médecins que les oncologues médicaux peuvent prescrire une chimiothérapie. C’est le cas des oncologues radiothérapeutes et des spécialistes d’organes ayant une compétence en cancérologie ou une formation complémentaire en cancérologie. La métropole dispose de 0,85/100 000 habitants : il s’agit donc d’une des spécialités les moins représentées (pédiatrie : 47/100 000 habitants, anesthésie-réanimation : 13, psychiatrie : 14 ; radiologie : 11, cardiologie : 7, ophtalmologie : 7, dermatologie : 5, gastro-entérologie : 4, rhumatologie : 3, biologie : 3. Les oncologues radiothérapeutes (spécialistes des « rayons ») sont 1,15 pour 100 000 habitants (0,82 en Lorraine). Le déficit d’oncologues en métropole est évident et encore plus prégnant au fenua.

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Le nombre croissant de cancers (liés entre autres à l’augmentation de l’espérance de vie), la nécessité d’une prise en charge pluridisciplinaire, la démonstration de l’apport des thérapeutiques d’oncologie médicale dans de plus en plus de situations tumorales en traitement ou en prévention, l’apparition de nouveaux médicaments anticancéreux plus efficaces mais aussi plus toxiques, la stratégie thérapeutique chaque année plus complexe, l’essor de l’immunothérapie, l’apparition de médicaments issus de la meilleure compréhension des mécanismes de la cancérogénèse, nécessitent pourtant un nombre accru d’oncologues.

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